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lunes, 17 de diciembre de 2018

¿Cómo se escribe un buen cuento? "Colinas como elefantes blancos", Hemin...





                                                                                                                                                                                                                                                                                         
     



Este vídeo es un tema de mi libro ¿Cómo se escribe un buen cuento? Si os gusta, le podéis echar un vistazo. Aquí tenéis la página de Amazon, lo tenéis tanto en papel como en ebook.







                                                                                                                                              

domingo, 22 de mayo de 2016

Taller de escritura e idiomas. Mi libro ¿Te gusta escribir? en francés


http://www.talleresdeescrituracreativa.es
¿Te gusta escribir y además quieres practicar francés? Aquí tienes este libro:

Tu aimes écrire ?

Manuel d’Écriture Créative

CHAPITRE I
- Comment donner une âme à tes personnages

Construire des personnages est un travail d’artisan. Les doter d’âme est celui d’artiste. Tes personnages doivent être crédibles, doivent faire oublier au lecteur qu’ils n’existent pas, que cette scène qui se transforme à travers les paroles ne sont que signes imprimés sur le papier.

Sans eux la fiction n’existe pas.

Dans ton univers littéraire tu dois être conscient de celui qui interprète, comment il parle, quels sont ses couleurs préférées, et pourquoi, comment est-il physiquement, quels sont ses désirs, peurs ou obsessions, quel sens a t’il le plus développé, comment est décorée sa maison ou sa chambre, quels endroits fréquente t’il et qui côtoie t’il. Même si ces renseignements n’apparaissent pas dans le récit, l’auteur doit le savoir. Si un personnage féminin se rend à un premier rendez-vous avec une robe rouge, cela à un sens, si elle va en rose, un autre. Sortir dans une scène un briquet en plastique et pas en or est une façon de donner une information. S’il prend un Coca-Cola au lieu d’une Fanta ou d’un jus de fruit, tu attribues une information au personnage.


Comment se construisent-ils?

Comment peut on donner vie à un personnage. C’est simple. Peut être penses-tu que tu n’en as aucune idée. Mais tout au long de ta vie tu as connu beaucoup de gens. Ta mémoire a assimilé beaucoup d’information, des psychologies différentes, des goûts et des actions. Ta mémoire n’efface rien. Il se peut qu’accéder à ta base de données te demande un effort. Mais tout ce tu as connu reste en toi.

Nous avons un potentiel énorme à l’intérieur de nous que nous pouvons utiliser. Un potentiel intuitif et intellectuel, éléments très efficaces pour donner vie et vraisemblance à des êtres de fiction.

Tu peux les créer de plusieurs façons. Une d’elle est d’observer quelqu’un de proche. Lis le commentaire de E.M. Forster :

Nous aimons tous feindre que nous n’utilisons pas de personnes connues, mais en réalité nous le faisons. Moi même j’en ai utilisé quelques unes de ma famille. La demoiselle Bartlett était ma tante Émilie, toute la famille lut le livre mais personne ne s’en rendit compte. L’oncle Willie s’était convertit en madame Failing…

Tu peux prendre une personne de la réalité comme indique cet auteur. Mais souviens-toi que, sur le papier et en relation avec ton histoire, il subira une évolution, il finira par prendre vie propre et se détachera de la personne originelle. Ne fais pas l’erreur de penser que tu as besoin d’avoir beaucoup voyagé ou de connaître beaucoup de gens actuellement pour créer de bons personnages. Le conducteur d’autobus où tu montes tous les jours, les personnes de ton bureau ou le boulanger peuvent très bien te servir.

Tu peux aussi choisir une autre option aussi bonne dans la vie que dans la littérature. Si une partie de toi te fais mal ou que tu caches, une partie que tu essaies de dissimuler, sors-la, convertie-la en un personnage et ainsi tu te délivreras de sa tyrannie. Si une partie de toi est envieuse, profites-en, donne lui une sortie créative, métamorphose-la en un personnage envieux. Tout ce que tu as à l’intérieur tu peux l’utiliser pour écrire, aussi bien ton côté lumineux que tes ombres. Cuisine-le. C’est l’alchimie qui compte, la manière de combiner les éléments, l’intérêt que tes mains donnent au mélange.
Une autre option est de le prendre à l’histoire. Narrer avec un personnage historique peut être intéressant. Pour cela il faudrait te documenter et imaginer les diverses situations que peut vivre ta créature. Tu devras respecter les faits historiques et compléter et colorier les vides de ses émotions et de sa vie quotidienne. Souviens-toi de ce qu’écrivit Ernesto Sabato dans L’écrivain et ses fantasmes :

S’il est vrai que les personnages romanesques sortent du cœur même du créateur, personne ne peut créer un personnage plus grand que lui même, et s’il le prend de l’histoire, il le rabaissera à son propre niveau. Le théâtre et la narration sont remplis de Cléopâtres et de Napoléons qui ne sont pas meilleurs que leurs coupables.

Au contraire, de modestes êtres humains sont élevés à la grandeur de leurs créateurs. Il est probable que Laure et Béatrice eussent été des femmes triviales, mais nous ne le sauront jamais, car celles que nous connaissons furent élevées jusqu’au sommet de Pétrarque et de Dante. Le poète fait avec ses femmes ce que tout amoureux à son humble échelle fait avec sa bien aimée.
Il existe beaucoup d’autres façons de les construire. Une d’entre elles consiste à les inventer sans se soucier de si tu t’es inspiré inconsciemment de quelqu’un que tu connais ou si c’est une partie de toi même. Confie en la sagesse de tes mains et n’arrête pas d’écrire. Parfois nous pouvons commencer à écrire sans bien savoir comment sera le personnage et au fur et à mesure que nous avançons dans la narration, nous pénétrons aussi dans la véritable personnalité du personnage. Plus nous aurons une relation intime avec notre personnage plus nous apprendrons de lui. Quand nous finirons par le connaître parfaitement, comme si nous avions pris plus d’un café avec lui, nous pourrons oublier les premiers écrits où sa personnalité titubait encore.

Il existe beaucoup de façons de créer des personnages. Tu dois savoir quelle est la plus utile pour toi. Dans un roman où apparaît un numéro élevé de personnes c’est pratiquement impossible de ne pas mélanger plusieurs méthodes. Clarin dans La Régente créa tant de personnages qu’elle eu recours à la psycho zoologie avec quelques-uns, c'est-à-dire, à créer un personnage avec le caractère d’un animal. Arreola utilise aussi cette méthode et le caractère animal nous fait comprendre l’âme de quelques êtres humains.


Auteur: Patricia Sánchez-Cutillas
Traduit par Caroline Busquet

Si quieres contactar con esta autora o informarte sobre libros, lo puedes hacer en:
patricia@talleresdeescrituracreativa.es
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lunes, 4 de abril de 2016

Relato "La diosa de Romualdo", de Patricia Sánchez-Cutillas


Aquí tenéis un cuento mío que fue publicado hace unos añitos por la Junta de Andalucía. A ver si adivináis el final



LA DIOSA DE ROMUALDO



Me gusta ser la diosa de Romualdo. Hace ya diez años que vivimos juntos. Apareció un día en mi puerta por casualidad. No trajo nada consigo, ninguna señal de su anterior pasado, ningún nombre, dirección u objeto. Aún así, supe desde el principio que no era un cualquiera sino que, simplemente, la vida no se había comportado con él. Me hechizaron sus ojos azabaches, el aplomo melancólico de su mirada y la mansedumbre errada de su figura. Y le abrí la puerta para dejarlo entrar.
A pesar de su abandono, por su delicadeza al acercarse a mí, al apretar su cuerpo contra el mío, deduje que ya había vivido con otra mujer. Sin embargo, nunca dio muestras de echarla de menos. No sé qué habría pasado pero yo sabía que en su corazón no había ninguna nostalgia hacia mi predecesora.
Y esa total ausencia del ayer me hacía sentir como si solo hubiera existido yo, como si el hecho de haberle abierto la puerta fuera el de inculcarle vida para empezar a ser.
Por eso me fastidió tanto la intromisión de Rosana. Parecía que iba a poner en peligro mi condición de diosa, aunque, como más tarde me di cuenta, no hizo sino afianzarla.
Era la pelirroja del bajo. No sé qué tenía que, aunque no valía nada, se los llevaba a todos detrás. Para mí que era por su manera de menearse. Alguna vez mientras Romualdo y yo esperábamos al ascensor, llegaban Hilario y ella de dar una vuelta. Hilario siempre me pareció muy agradable y nos saludábamos intercambiando pequeños chismes de la vecindad. No nos dábamos cuenta de que, mientras tanto, los otros dos estaban embelesados. Cuando por fin Hilario se decidía a subir las escaleras hasta su rellano, Rosana lo seguía, y Romualdo se la comía con la mirada, casi jadeando. Y es que lo sabía hacer muy bien, la muy perra. Subía con mucha lentitud y esmero. Cada vez que se posaba sobre un escalón, inclinaba la cadera levemente hacia dentro, provocando una suave ondulación en la nalga, y un calambre en los ojos de Romualdo que lo hacía respirar aún más fuerte. Así, iba subiendo peldaño a peldaño y el otro se hubiera lanzado si no fuera por que yo estaba delante. Cuando llegaba al rellano, aprovechaba que Hilario estaba metiendo la llave en la cerradura para girar su cuello con suavidad hacia nosotros, con mucha lentitud, para darle tiempo a que apreciara el brillo de su pelo rojizo y las ondas que se formaban al moverse. Lo miraba un momento con fijación, con una especie de atrevimiento tímido, para seducirlo con esa mezcla de desprotegida fatalidad diluida en sus ojos infantiles, que tanto gusta a los que son tan sensibles como mi Romualdo. Y cuando íbamos subiendo en el ascensor, notaba yo que una nube de nostalgia lo circundaba, como si estuviera sopesando en su interior si valdría más la pena ser libre que ser leal.
Por esos pequeños encuentros me di cuenta que a Romualdo le gustaba mucho Rosana. En cuanto podía se pasaba horas y horas en el balcón, mirando como ella tomaba el sol unos pisos más abajo. Por supuesto, se sabía observada, pero tenía la suficiente picardía para hacerse la ignorante. Le gustaba dejarse mirar, paladear sentirse añorada y, supongo, vivir esa sensación platónica que la convertía casi en reina.
Y es que en realidad Romualdo tenía algo de ingenuo con el género femenino. Parecía estar dotado de una gran experiencia, pero había en él cierta candidez que lo hacía manejable, y que cualquier malintencionada podría advertir con facilidad. Por eso me repateaba un poco la Rosana. Con su estilo de muñeca frágil de puticlub, me lo había engatusado de la manera más desgarrada.
A partir de entonces apenas comía ni le gustaba estar a mi lado. Buscaba la soledad y se pasaba las tardes en el balcón con la cabeza inclinada hacia abajo, mirando cómo coqueteaba en el parque con otros. Yo no entendía cómo Hilario no la tenía más en cintura, o si estaba al tanto de sus correrías, porque ella acababa siempre desapareciendo detrás de los matorrales con alguno. Y mi Romualdo se quedaba en el balcón casi llorando. Observaba con pesadumbre la puerta de la calle y luego a mí, sin ningún odio, aceptando su destino contradictorio.

Comprendí que esa situación no se podía prolongar durante mucho tiempo. Yo debía de ser más flexible. Aunque se me rompiera el alma por no verlo en casa, debía aceptar su naturaleza y, si quería mantenerlo a mi lado, dejarle un margen de libertad. Al fin y al cabo conmigo tendría comida y cobijo. Siempre volvería a mi lado. Yo era su diosa, poseedora de su destino, y ninguna golfa callejera me iba a derrocar. Dejarse llevar por sus instintos lo haría volver a mí, incluso más dócil.
Una tarde que estaba mirando hacia el parque lo llamé. Le abrí la puerta sin decir nada. Sostuvimos un momento las miradas aunque él enseguida bajó la suya. Lo había entendido. Cruzó la puerta con lentitud, volviéndose para saber si lo iba a llamar en el último momento. No lo hice. Él bajó con solemnidad las escaleras, aunque yo sé que el último tramo lo hizo corriendo.
Me daba igual que estuviera con Rosana. Ella lo haría sufrir antes de entregarse a él. Pero aún así aquella misma noche volvería.
Y lo hizo. Cansado, con la respiración entrecortada y, me cuesta decirlo, feliz. Yo hice como si no notara ningún cambio en su vida. Sin apenas hablarle, le puse la cena que amorosamente había hecho para él. Esas eran mis armas. Ya que no le podía despertar grandes pasiones, lo ganaría por los pequeños detalles de la vida cotidiana. Siempre tendría su comida a punto, sin recibir a cambio ninguna queja ni ningún sermón. Y además, eso me encumbraba aún más. Yo era su diosa, por lo tanto, estaba muy por encima de esas pasiones suyas.
Lo de Rosana le duró poco. Todo el frenesí se convirtió en comodidad. Ella le despertó el deseo de conocer la vida. Y a pesar de que esto le favoreció en un principio, luego se le volvió en contra. El fiel amante dejó de serlo, de suspirar durante horas desde el balcón, y ella se convirtió en la vecina con un culo soberbio y siempre accesible.
Hasta cierto punto me alegré. Ya era hora de que se le bajaran los humos a esa perra, simulacro de nena de gánster de los cincuenta. Pero, como contrapartida, alguna noche se las pasaba fuera de casa. Incluso a veces desaparecía durante tres o cuatro días. Empecé a dudar si yo realmente era su diosa. Me hizo pasar momentos muy angustiosos. ¿Le habría pasado algo? ¿Aparecería en la puerta de cualquier otra de la misma manera que había aparecido en la mía? Sobre todo este último pensamiento me torturaba.
Afortunadamente siempre volvía cansado y cabizbajo. Yo le reñía y lloraba y él escuchaba silenciosamente, indicándome que lo sentía mucho, pero que aún así lo volvería a hacer. Al final todo quedaba en un susto, unas cuantas lágrimas y la consabida reconciliación y, al día siguiente, salíamos otra vez juntos a pasear.

Ahora ya es viejo. Han pasado los años de zozobra de su juventud. Apenas mira a las hembras. Ha perdido todo el interés por ellas y lo único que parece preocuparle es la comida. Como si hubiera cambiado una pasión por otra. Eso le ha hecho aumentar de peso. Pero yo lo prefiero así, es más hogareño. Por supuesto, le siguen gustando los paseos, en especial el de la última hora de la tarde porque es el más largo. Atravesamos el parque juntos y cuando llegamos a la arboleda, él me trae algún palo asequible para llevar en su boca y yo se lo lanzo bien lejos. En cuanto lo vuelve a coger, viene hacia mí, hacia su diosa y me lo entrega como ofrenda, ladrando feliz, para que vuelva otra vez a lanzarlo.

Patricia Sánchez-Cutillas

http://www.talleresdeescrituracreativa.es
patricia@talleresdeescrituracreativa.es