domingo, 22 de mayo de 2016

Taller de escritura e idiomas. Mi libro ¿Te gusta escribir? en francés


http://www.talleresdeescrituracreativa.es
¿Te gusta escribir y además quieres practicar francés? Aquí tienes este libro:

Tu aimes écrire ?

Manuel d’Écriture Créative

CHAPITRE I
- Comment donner une âme à tes personnages

Construire des personnages est un travail d’artisan. Les doter d’âme est celui d’artiste. Tes personnages doivent être crédibles, doivent faire oublier au lecteur qu’ils n’existent pas, que cette scène qui se transforme à travers les paroles ne sont que signes imprimés sur le papier.

Sans eux la fiction n’existe pas.

Dans ton univers littéraire tu dois être conscient de celui qui interprète, comment il parle, quels sont ses couleurs préférées, et pourquoi, comment est-il physiquement, quels sont ses désirs, peurs ou obsessions, quel sens a t’il le plus développé, comment est décorée sa maison ou sa chambre, quels endroits fréquente t’il et qui côtoie t’il. Même si ces renseignements n’apparaissent pas dans le récit, l’auteur doit le savoir. Si un personnage féminin se rend à un premier rendez-vous avec une robe rouge, cela à un sens, si elle va en rose, un autre. Sortir dans une scène un briquet en plastique et pas en or est une façon de donner une information. S’il prend un Coca-Cola au lieu d’une Fanta ou d’un jus de fruit, tu attribues une information au personnage.


Comment se construisent-ils?

Comment peut on donner vie à un personnage. C’est simple. Peut être penses-tu que tu n’en as aucune idée. Mais tout au long de ta vie tu as connu beaucoup de gens. Ta mémoire a assimilé beaucoup d’information, des psychologies différentes, des goûts et des actions. Ta mémoire n’efface rien. Il se peut qu’accéder à ta base de données te demande un effort. Mais tout ce tu as connu reste en toi.

Nous avons un potentiel énorme à l’intérieur de nous que nous pouvons utiliser. Un potentiel intuitif et intellectuel, éléments très efficaces pour donner vie et vraisemblance à des êtres de fiction.

Tu peux les créer de plusieurs façons. Une d’elle est d’observer quelqu’un de proche. Lis le commentaire de E.M. Forster :

Nous aimons tous feindre que nous n’utilisons pas de personnes connues, mais en réalité nous le faisons. Moi même j’en ai utilisé quelques unes de ma famille. La demoiselle Bartlett était ma tante Émilie, toute la famille lut le livre mais personne ne s’en rendit compte. L’oncle Willie s’était convertit en madame Failing…

Tu peux prendre une personne de la réalité comme indique cet auteur. Mais souviens-toi que, sur le papier et en relation avec ton histoire, il subira une évolution, il finira par prendre vie propre et se détachera de la personne originelle. Ne fais pas l’erreur de penser que tu as besoin d’avoir beaucoup voyagé ou de connaître beaucoup de gens actuellement pour créer de bons personnages. Le conducteur d’autobus où tu montes tous les jours, les personnes de ton bureau ou le boulanger peuvent très bien te servir.

Tu peux aussi choisir une autre option aussi bonne dans la vie que dans la littérature. Si une partie de toi te fais mal ou que tu caches, une partie que tu essaies de dissimuler, sors-la, convertie-la en un personnage et ainsi tu te délivreras de sa tyrannie. Si une partie de toi est envieuse, profites-en, donne lui une sortie créative, métamorphose-la en un personnage envieux. Tout ce que tu as à l’intérieur tu peux l’utiliser pour écrire, aussi bien ton côté lumineux que tes ombres. Cuisine-le. C’est l’alchimie qui compte, la manière de combiner les éléments, l’intérêt que tes mains donnent au mélange.
Une autre option est de le prendre à l’histoire. Narrer avec un personnage historique peut être intéressant. Pour cela il faudrait te documenter et imaginer les diverses situations que peut vivre ta créature. Tu devras respecter les faits historiques et compléter et colorier les vides de ses émotions et de sa vie quotidienne. Souviens-toi de ce qu’écrivit Ernesto Sabato dans L’écrivain et ses fantasmes :

S’il est vrai que les personnages romanesques sortent du cœur même du créateur, personne ne peut créer un personnage plus grand que lui même, et s’il le prend de l’histoire, il le rabaissera à son propre niveau. Le théâtre et la narration sont remplis de Cléopâtres et de Napoléons qui ne sont pas meilleurs que leurs coupables.

Au contraire, de modestes êtres humains sont élevés à la grandeur de leurs créateurs. Il est probable que Laure et Béatrice eussent été des femmes triviales, mais nous ne le sauront jamais, car celles que nous connaissons furent élevées jusqu’au sommet de Pétrarque et de Dante. Le poète fait avec ses femmes ce que tout amoureux à son humble échelle fait avec sa bien aimée.
Il existe beaucoup d’autres façons de les construire. Une d’entre elles consiste à les inventer sans se soucier de si tu t’es inspiré inconsciemment de quelqu’un que tu connais ou si c’est une partie de toi même. Confie en la sagesse de tes mains et n’arrête pas d’écrire. Parfois nous pouvons commencer à écrire sans bien savoir comment sera le personnage et au fur et à mesure que nous avançons dans la narration, nous pénétrons aussi dans la véritable personnalité du personnage. Plus nous aurons une relation intime avec notre personnage plus nous apprendrons de lui. Quand nous finirons par le connaître parfaitement, comme si nous avions pris plus d’un café avec lui, nous pourrons oublier les premiers écrits où sa personnalité titubait encore.

Il existe beaucoup de façons de créer des personnages. Tu dois savoir quelle est la plus utile pour toi. Dans un roman où apparaît un numéro élevé de personnes c’est pratiquement impossible de ne pas mélanger plusieurs méthodes. Clarin dans La Régente créa tant de personnages qu’elle eu recours à la psycho zoologie avec quelques-uns, c'est-à-dire, à créer un personnage avec le caractère d’un animal. Arreola utilise aussi cette méthode et le caractère animal nous fait comprendre l’âme de quelques êtres humains.


Auteur: Patricia Sánchez-Cutillas
Traduit par Caroline Busquet

Si quieres contactar con esta autora o informarte sobre libros, lo puedes hacer en:
patricia@talleresdeescrituracreativa.es
http://www.talleresdeescrituracreativa.es



https://www.amazon.com/aimes-%C3%A9crire-French-Patricia-S%C3%A1nchez-Cutillas-ebook/dp/B01FIK4J0S

lunes, 16 de mayo de 2016

Decálogo del perfecto cuentistas, de Horacio Quiroga

http://www.talleresdeescrituracreativa.es
patricia@talleresdeescrituracreativa.es

I
Cree en un maestro, Poe, Maupassant, Kipling, Chejov, como en Dios mismo.
II
Cree que su arte es una cima inaccesible. No sueñes en domarla. Cuando puedas hacerlo, lo conseguirás sin saberlo tú mismo.
III
Resiste cuanto puedas a la imitación, pero imita si el influjo es demasiado fuerte. Más que ninguna otra cosa, el desarrollo de la personalidad es una larga paciencia.
IV
Ten fe ciega no en tu capacidad para el triunfo, sino en el ardor con que lo deseas. Ama a tu arte como a tu novia, dándole todo tu corazón.


V
No empieces a escribir sin saber desde la primera palabra adónde vas. En un cuento bien logrado, las tres primeras líneas tienen casi la importancia de las tres últimas.
VI
Si quieres expresar con exactitud esta circunstancia: "Desde el río soplaba el viento frío", no hay en lengua humana más palabras que las apuntadas para expresarla. Una vez dueño de tus palabras, no te preocupes de observar si son entre sí consonantes o asonantes.
VII
No adjetives sin necesidad. Inútiles serán cuantas colas de color adhieras a un sustantivo débil. Si hallas el que es preciso, él solo tendrá un color incomparable. Pero hay que hallarlo.
VIII
Toma a tus personajes de la mano y llévalos firmemente hasta el final, sin ver otra cosa que el camino que les trazaste. No te distraigas viendo tú lo que ellos no pueden o no les importa ver. No abuses del lector. Un cuento es una novela depurada de ripios. Ten esto por una verdad absoluta, aunque no lo sea.


IX
No escribas bajo el imperio de la emoción. Déjala morir, y evócala luego. Si eres capaz entonces de revivirla tal cual fue, has llegado en arte a la mitad del camino
X
No pienses en tus amigos al escribir, ni en la impresión que hará tu historia. Cuenta como si tu relato no tuviera interés más que para el pequeño ambiente de tus personajes, de los que pudiste haber sido uno. No de otro modo se obtiene la vida del cuento.



http://www.talleresdeescrituracreativa.es
patricia@talleresdeescrituracreativa.es

miércoles, 11 de mayo de 2016

Acertijo literario mayo 2016



Dicen que está buenísima.
Como suegra es pésima.
Todos los años recupera la virginidad dándose un baño.
La casaron con el dios más feo del Olimpo.
Ofreció a Paris la mujer más bella del mundo.
Tiene un cinturón mágico con el que liga muchísimo.

Solución: Afrodita

Creado por Patricia Sánchez-Cutillas

patricia@talleresdeescrituracreativa.es

http://www.talleresdeescrituracreativa.es/